Une tempête dans un verre d’eau

Ce week-end, nous avons vécu notre première tempête tropicale. Pas méchante heureusement, mais suffisante pour mesurer l’efficacité des services d’alerte texans et surtout ma capacité toute relative à aborder sereinement ce genre d’événement. Il faut dire que j’ai toujours eu la trouille des ouragans. C’est d’ailleurs la seule chose qui m’inquiète vraiment à Houston. J’angoisse à l’idée d’être un jour coincée sur le toit de ma voiture au milieu d’un océan de boue déchainé, ou piégée sous notre escalier à écouter les grands arbres faire des « strikes » dans le quartier…. Mais revenons à nos moutons et plus précisément à la matinée de samedi matin. Continuer la lecture de Une tempête dans un verre d’eau

Digression capillaire

Ca y est, je viens de franchir le cap des 10 posts sur Citytrotteuse. Et pour fêter ça on passe aux choses sérieuses. Fini les articles complaisants sur la vie rêvée des expats. Aujourd’hui, on passe aux révélations exclusives. Accrochez-vous, il va y avoir du scoop. Car quand on débarque aux US, on pense que tout va rouler comme sur des roulettes. On se dit « c’est un pays facile, il suffira de quelques mois et hop, l’adaptation sera faite ». Et puis, on arrive sur place, on discute avec les copines et on commence à stresser. Bizarrement, ce ne sont ni les formalités administratives, ni l’emménagement, ni la scolarité des enfants qui posent problème. Ces démarches ne sont que des broutilles, des occupations divertissantes pour meubler l’emploi du temps des femmes au foyer débutantes. Non, le plus dur ici, c’est de confier sa tête à un coiffeur américain… Continuer la lecture de Digression capillaire

Ça marche

En bonne parisienne, j’adore arpenter le pavé. J’aime user mes semelles pour me déplacer. Sauf qu’ici, la marche n’est pas un moyen de transport. C’est une excentricité réservée aux Houstoniens fauchés (de préférence SDF ou étudiants), à quelques écoliers et aux nouveaux arrivants qui se bercent encore d’illusions piétonnières… L’autre jour, j’ai moi-même cédé à la tentation. J’ai voulu traverser un énorme boulevard pour passer d’un supermarché à un autre, sans prendre ma voiture. Continuer la lecture de Ça marche